mardi 24 mars 2009

Le tableau récapitulatif de la grille de vétusté appliquée par la SOMCO (avril 2008)

Tout d'abord, la définition de "LA VETUSTE" ?

Il s'agit de la conséquence de l'usage normal dans le temps de la chose louée.

Elle est à la charge du Bailleur.

Le point de départ de "la vétusté est :
  • soit la date de la première mise en location,
  • soit la date de la dernière réfection de l'élément considéré effectuée par l'organisme,
  • soit la date de départ du précédent Locataire lorsqu'il a lui-même procédé à la réfection, sur présentation de justificatifs et/ou avec l'accord du Bailleur,
mais pas la date d'entrée dans les lieux du Locataire.


Dans le tableau ci-dessous, après chaque équipement cité :
  • le 1er nombre correspond à sa "DUREE DE VIE THEORIQUE" exprimée en années
  • le 2ème nombre à sa "FRANCHISE" exprimée en année(s)
  • le 3ème nombre à son "ABATTEMENT APRES FRANCHISE" exprimé en %

Catégorie d'équipements "Sanitaire et chauffage" :
  • mécanisme de chasse d'eau : 5 ans / 1 an / 20 %.
  • cabine de douche monobloc : 10 ans / 2 ans / 10 %.
  • robinetterie et accessoires : 12 ans / 2 ans /8 %
  • bouche WMC : 12 ans / 2 ans / 8 %.
  • chauffe eau (gaz et électrique ) : 12 ans / 2 ans / 8 %.
  • évier inox : 15 ans / 2 ans / 6 %.
  • réservoir chasse d'eau : 20 ans / 4 ans / 5 %.
  • cuvette WC : 20 ans / 4 ans / 5 %.
  • bac à douche : 20 ans / 4 ans / 5 %.
  • évier en grès : 20 ans / 4 ans / 5 %.
  • Lavabo : 20 ans / 4 ans / 5 %.
  • baignoire (fonte et acier ) : 20 ans / 4 ans / 5 %.
  • radiateur (fonte et acier ) : 25 ans / 5 ans / 4 %.
  • poêle à bois : 12 ans / 2 ans / 8 %.
Catégorie d'équipements "Revêtements de sols" :
  • aiguilleté : 7 ans / 2 ans / 16 %.
  • PVC en lés : 12 ans / 2 ans / 8 %.
  • PVC en dalles : 15 ans / 2 ans / 6 %.
  • carrelage (sol et murs) : 25 ans / 5 ans / 4 %.
  • parquet (ponçage et votrification) : 10 ans / 2 ans / 10 %.
  • parquet stratifié : 20 ans / 4 ans / 5 %.
Catégorie d'équipements "Menuiserie et serrurerie" :
  • store (intérieur et extérieur ) : 10 ans / 2 ans / 10 %.
  • porte de placard : 15 ans / 2 ans / 6 %.
  • meuble sous évier : 10 ans / 2 ans / 10 %.
  • serrure et accessoires et quincaillerie : 15 ans / 2 ans / 6 %.
  • menuiserie extérieure : 25 ans / 5 ans / 4 %.
  • porte palière et porte intérieure : 20 ans / 4 ans / 5 %.
  • volet et accessoires : 15 ans / 2 ans / 6 %.

Catégorie d'équipements "Electricité" :
  • appareillages : 15 ans / 2 ans / 6 %.
  • convecteur : 12 ans / 2 ans / 8 %.
  • réfrigérateur : 15 ans / 2 ans / 6 %.
  • plaque de cuisson : 15 ans / 2 ans / 6 %.
Cette grille de vétusté a été signée dans sa version finale le 10 avril 2008 dans le cadre de l'AREAL ( Association Régionale des Organismes H.L.M. d'Alscace).

vendredi 20 mars 2009

Location et logement décent, les normes minimales de confort ...

Cette mise à jour est datée au lundi 19 mai 2008.

La loi Solidarité et Renouvellement Urbains (S.R.U.) du 13 décembre 2000 a institué plusieurs dispositions protectrices en faveur du locataire, notamment l'obligation, pour le bailleur, de mettre en location un logement “décent”. Une notion que définit le décret 2002/120 du 30 janvier 2002.


La sécurité et la santé des locataires


Un logement décent est un logement qui répond aux caractéristiques définies par l’article 2 du dit décret.


Il doit assurer le clos et le couvert.

Le gros oeuvre du logement et de ses accès doit être en bon état d’entretien et de solidité et protéger les locaux contre les eaux de ruissellement et les remontées d’eau.

Les menuiseries extérieures et la couverture avec ses raccords et accessoires doivent assurer la protection contre les infiltrations d’eau dans l'habitation.


Pour les logements situés dans les départements d'outre-mer, il peut être tenu compte, pour l’appréciation des conditions relatives à la protection contre les infiltrations d’eau, des conditions climatiques spécifiques à ces départements.


Les dispositifs de retenue des personnes, dans le logement et ses accès, tels que garde-corps des fenêtres, escaliers, loggias et balcons, doivent être dans un état conforme à leur usage.


La nature et l'état de conservation et d’entretien des matériaux de construction, des canalisations et des revêtements du logement ne doivent présenter pas de risques manifestes pour la santé et la sécurité physique des locataires.


Les réseaux et branchements d'électricité et de gaz et les équipements de chauffage et de production d’eau chaude doivent être conformes aux normes de sécurité définies par les lois et règlements et en bon état d’usage et de fonctionnement.


Les dispositifs d'ouverture et de ventilation des logements doivent permettre un renouvellement de l'air adapté aux besoins d’une occupation normale du logement et au fonctionnement des équipements.


Les pièces principales doivent bénéficier d’un éclairement naturel suffisant et d’un ouvrant donnant à l'air libre ou sur un volume vitré donnant à l'air libre.


La notion de pièces principales est défini par le troisième alinéa de l’article R. 111-1 du code de la construction et de l'habitation.

Il s’agit des pièces destinées principalement au séjour et au sommeil. Elles ont une surface habitable d'au moins 9 mètres carrés et une hauteur sous plafond d'au moins 2,20 mètres, soit un volume habitable au moins égal à 20 mètres cubes.


Le logement doit disposer au moins d’une pièce principale ayant soit une surface habitable au moins égale à 9 mètres carrés et une hauteur sous plafond au moins égale à 2,20 mètres, soit un volume habitable au moins égal à 20 mètres cubes.


La surface habitable et le volume habitable sont déterminés conformément aux dispositions des deuxième et troisième alinéas de l’article R. 111-2 du code de la construction et de l'habitation.




Les éléments de confort et d’équipement


Le logement doit comporter les éléments d’équipement et de confort suivants :

  1. Une installation permettant un chauffage normal, munie des dispositifs d’alimentation en énergie et d’évacuation des produits de combustion et adaptée aux caractéristiques du logement; + Pour les logements situés dans les départements d'Outre-mer, il peut ne pas être fait application de ces dispositions lorsque les conditions climatiques le justifient.
  2. Une installation d’alimentation en eau potable assurant à l'intérieur du logement la distribution avec une pression et un débit suffisants pour l’utilisation normale de ses locataires;
  3. Des installations d’évacuation des eaux ménagères et des eaux-vannes empêchant le refoulement des odeurs et des effluents et munies de siphon;
  4. Une cuisine ou un coin cuisine aménagé de manière à recevoir un appareil de cuisson et comprenant un évier raccordé à une installation d’alimentation en eau chaude et froide et à une installation d’évacuation des eaux usées;
  5. Une installation sanitaire intérieure au logement comprenant un w.-c., séparé de la cuisine et de la pièce où sont pris les repas, et un équipement pour la toilette corporelle, comportant une baignoire ou une douche, aménagé de manière à garantir l’intimité personnelle, alimenté en eau chaude et froide et muni d’une évacuation des eaux usées. L'installation sanitaire d’un logement d’une seule pièce peut être limitée à un w.-c. extérieur au logement à condition que ce w.-c. soit situé dans le même bâtiment et facilement accessible.
  6. Un réseau électrique permettant l’éclairage suffisant de toutes les pièces et des accès ainsi que le fonctionnement des appareils ménagers courants indispensables à la vie quotidienne. Dans les logements situés dans les départements d'outre-mer, les dispositions relatives à l’alimentation en eau chaude prévues aux 4 et 5 ci-dessus ne sont pas applicables.


Les litiges

Si le logement loué ne répond pas aux exigences définies ci-dessus, le locataire peut demander au bailleur la mise en conformité.

En cas de désaccord, il peut saisir le juge qui fixera la nature des travaux et leur délai de réalisation.

Le juge pourra aussi réduire le montant du loyer quand le logement n’est pas aux normes.
La notion de logement décent s’applique aux baux en cours.

Mais le bailleur ne peut prendre prétexte de la non-conformité pour résilier le bail avant terme.

En revanche, il peut refuser le renouvellement pour procéder aux travaux exigés par la loi."